Exposition permanente

La visite s’organise entre plusieurs salles. Au premier étage, la salle Montagne vivante, la cristal symphonie, et l’espace "Ils disparaissent de l’échiquier". Au deuxième étage, le Carnaval des insectes, la salle Atlas et la genèse des Alpes. Au rez-de-chaussée, à la fin du parcours, la salle Paroles de terre.

Montagne vivante

Voyagez au cœur de la Hêtraie sapinière et dans les prairies alpines.

Cette longue salle ornée de boiseries en noyer occupe tout le corps central du bâtiment, au premier étage. Elle est composée de seize dioramas, de vitrines latérales et d'un espace central modulable. En haut de chaque vitrine, seize médaillons circulaires en terre cuite, sculptés entre 1870 et 1874 par Charles-Aimé Irvoy, figurent les portraits de scientifiques célèbres.

La scénographie très épurée questionne le visiteur, interroge tous ses sens. Ce lieu a été voulu comme un point de rencontre avec le milieu naturel et les espèces animales, un endroit que l'on peut visiter au départ ou au retour d'une excursion, pour confronter ses impressions de terrain avec les spécimens du musée. Il ne s'agit pas là d'un endroit fermé sur lui-même, mais d'une salle dynamique, ouverte sur un monde alpin dont on explore la diversité, de diorama en diorama.

Dans les huit dioramas que le visiteur découvre sur sa droite - quand il arrive de l'accueil - les animaux sont représentatifs des étages collinéen, montagnard et subalpin (de 200 à 2000 mètres dans le Dauphiné) : chevreuils et sangliers, renards et blaireaux, lapins et lièvres, tétras et gélinottes, et bien d'autres encore. Les quatre premiers dioramas font pénétrer le visiteur dans la forêt, depuis sa lisière jusqu'à son cœur. L'éclairage devient de plus en plus ténu. Les saisons sont représentées chacune à son tour. En avançant le long des quatre dioramas suivants, le visiteur repart vers la lisière de la forêt puis vers le bocage. La promenade est l'occasion, tout en se divertissant, d'en savoir plus sur les relations de prédation entre les espèces, sur les chants des passereaux de nos forêts ou sur celui des rapaces nocturnes.

De l'autre côté de la salle, le visiteur trouve, presque à portée de main, une faune emblématique de la haute montagne : chamois, bouquetins, aigles royaux, grands-ducs, marmottes... Les deux derniers dioramas évoquent les espèces disparues de nos montagnes et celles qui sont revenues ces dernières années.

Les vitrines latérales sont des compléments d'information thématique sur les oiseaux et les mammifères régionaux.

Salle Atlas

Pour les enfants, mais pas seulement, un espace où les sens s'éveillent à la richesse et à la vie présentent sur les continents.

C'est par son aspect ludique que cette salle entend éveiller la curiosité des enfants. Les nombreux jeux qui sont disposés devant les vitrines créent en effet une forte interarctivité entre le très jeune public, les parents et les objets de musée. Ici, on peut tout à la fois voir, entendre et toucher.

Deux milieux différents et les mammifères qui peuvent s'y rencontrer sont proposés à l'émerveillement : d'une part la forêt tempérée, d'autre part la savane africaine. On notera notamment deux espèces dont le rapprochement est particulièrement impressionnant, la plus grande des antilopes (l'éland de Derby) et la plus petite (le dik-dik de Kirk).

Genèse des Alpes

Sorties de eaux, les montagnes dévoilent les secrets de leur naissance et de leur croissance.

C'était comment avant les Alpes ? Cette salle d'exposition longue durée, récemment rénovée permet de situer et de comprendre la formation des Alpes dans la grande histoire de la Terre.
De vitrine en vitrine, la visite commençant à l'Archéen se poursuit au fil de l'échelle des temps géologiques pour aboutir à l'ère Quaternaire.
Des grandes sites de la région, tel que La Verpillière (Isère), La Voulte (Ardèche), La Fauge (Isère) ou La Debruge (Vaucluse) révèlent les organismes vivants aux différentes ères.

Paroles de Terre

Des fossiles exceptionnels racontent l'histoire de la vie.

101 pièces originales, provenant des plus grands sites fossilifères mondiaux, sont mises en scène dans cette nouvelle salle. Une muséographie contemporaine sobre, réfléchie pour le public le plus divers possible, où le mobilier et la mise en espace suggèrent l'indispensable carroyage cher au fouilleur professionnel, qui met en évidence la beauté, la force d'évocation du fossile encore enchâssé dans sa gangue originelle.

Des rares preuves fossiles de l'existence de formes vivantes il y a 600 millions d'années, au spectaculaire crâne d'un énorme ours des cavernes d'il y a 30 000 ans, en passant par des trilobites gigantesques... des ammonites multiformes... des poissons caparaçonnés... des dinosaures à bec de perroquet... des Confuciusornis sans dent... des Microstonyx major encore poilus... chacun des spécimens ponctue, au hasard de leur rencontre, le parcours dans l'histoire de la vie sur la Terre.

Le prolongement de la découverte, de l'aspect esthétique, de l'émotion, du questionnement, s'effectue par le support de 8 écrans animés où sont développés des éléments de la connaissance scientifique concernant ces espèces. Des raquettes sonores diffusent en français et en anglais des informations sur l'évolution des grands groupes représentés aujourd'hui par les invertébrés, les végétaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Un globe terrestre retrace par animation le lent et inexorable déplacement des continents depuis leur formation il y a 4 milliards d'années.

Carnaval des insectes

L'imagination de l'Evolution pour s'étonner, s'extasier, réfléchir et, peut-être, frissonner, face à une telle profusion de taille, de couleur, de forme...

Les vitrines en pupitre représentent les différents biotopes régionaux et les insectes fréquemment rencontrés dans ces milieux depuis la plaine jusqu'aux pelouses alpines.
Les deux niveaux de vitrines verticales illustrent la grande diversité de ce groupe : formes, nombre, couleurs.
Les vitrines d'angle cassent la régularité des présentations en apportant un éclairage sur cinq thèmes particuliers : les espèces menacées, les migrateurs, nains et géants, la couleur et les ressemblances protectrices.
Quatre pôles interactifs enrichissent les explications et les motifs hexagonaux du plafond suggèrent les rayons d'une ruche.

L'Échiquier

Le temps et la Vie. L'Homme et la Nature. Un jeu où l'animal, le végétal luttent pour éviter l'échec et mat. Toute la muséographie de cette salle a été conçue pour frapper l'imagination du visiteur.

Les couleurs rouge et noir du décor, symboles de danger et de mort, le jeu de lumières et les sons qui évoquent la transformation du milieu naturel vers un environnement de plus en plus marqué par les humains concourent à créer un effet dramatique.
Les vitrines présentent des spécimens remarquables d'espèces disparues ou en grand danger de l'être. Elles sont comme des pièces sur l'échiquier de cette partie qui se joue entre l'Homme et la nature.

Cristal symphonie

Entrez dans les profondeurs de la Terre pour y découvrir les beautés minérales aux formes et couleurs surprenantes.

Cette caverne aux 13 facettes est une invitation à la curiosité et à l'émerveillement. Des minéraux provenant des plus grands sites minéralogiques mondiaux sont présentés. Formes et couleurs insolites posent la question de la formation des minéraux.