Le projet d’extension du téléphérique de la Grave est à l’origine d’une vive controverse où s’affrontent arguments économiques et enjeux écologiques.

Comment les connaissances scientifiques et les chercheurs peuvent-ils entrer dans le débat ? et avec quels impacts ?

Une soirée d’échanges avec Mikaêl Chambru, maître de conférences en sciences sociales, Responsable du master Communication et culture scientifiques et techniques (CCST) – Université Grenoble Alpes Et Xavier Bodin, chargé de recherche CNRS – EDYTEM Chambery

Extrait de l'avant-propos du livre à paraître :

"Qu’apportent les recherches scientifiques sur le glacier de la Girose, les vallons de la Meije, le territoire de La Grave, et au-delà sur nos modèles de société et notre rapport au monde ? Les connaissances que nous produisons disent beaucoup et peu à la fois… Elles décrivent la roche, la glace, la neige, les plantes et les animaux, qui évoluent dans ces lieux depuis des temps immémoriaux.

Elles sondent les sociétés humaines qui vivent, interagissent et aménagent les versants, depuis les crêtes jusqu’au fond de vallée. Toutefois, nos connaissances n’expliquent pas comment et pourquoi nos sociétés devraient se comporter vis-à-vis d’un milieu, et des habitants non humains qui y vivent. Elles ne prescrivent pas la façon dont il conviendrait de traiter les conflits entre groupes sociaux et sur quelles bases les décisions devraient être prises… "