Le TMG réunit le Théâtre 145, le Grand Théâtre et le Théâtre de Poche. Avec 36 spectacles à l’affiche, il fait cette année encore le pari d’être un espace d’accompagnement à la création. Ainsi, 19 projets sont accueillis en répétition, avec par exemple les jeunes compagnies grenobloises Frontières ou L’Embrasement.
Lieu de rencontre et de découverte pour chaque Grenoblois-e, le TMG programme des spectacles qui s’adressent à toutes les sensibilités avec notamment plusieurs propositions originales autour du cirque : Nuit qui met le jonglage à l’honneur dans une ambiance drôle et féérique, Le Bruit des pierres, où jeux d’équilibre et suspension invitent à questionner notre rapport à l’environnement… Autant d’occasions de faire jaillir l’émotion mais aussi d’inviter à explorer des thématiques fortes : les droits des femmes avec une pièce sur l’injonction à la maternité intitulée Maintenant qu’il dort qui me berce moi, les racines et la transmission avec 4 211km évoquant la vie d’une famille ayant fui la révolution islamique iranienne…
Quatre rendez-vous sont dédiés aux ados : Ombres portées où danse et acrobatie font voler en éclats les non-dits familiaux, Royaume qui mêle performances hip-hop et témoignages intimes pour dénoncer la violence du patriarcat. Sept propositions s’adressent au jeune public avec des spectacles pour chaque âge : Lune et Lautre, un duo poétique de percussions corporelles (dès 3 ans), Ce que vit le rhinocéros (dès 10 ans) dans le cadre des 80 ans de la Libération…
Salut les artistes !
Cette saison signe aussi la fin de l’association avec les trois compagnies que le TMG a soutenues pendant trois ans. Elle est marquée par des temps forts, fruits de cet accompagnement dans la durée.
La Guetteuse présente Même pas mâle sur l’injonction à la virilité : cette chorégraphie constitue le dernier volet d’une trilogie qui interroge la façon dont les représentations de la société construisent les identités. La compagnie reprend aussi d’autres spectacles : O.N.O, Louve, Rouge Carmin…
Les Veilleurs poursuivent leur travail autour de la solidarité et de l’hospitalité en invitant les habitant-es à débattre lors de repas partagés au Théâtre 145 : ces échanges seront mis en fiction par le dramaturge Samuel Gallet lors d’une création intitulée Prendre place qui verra le jour en mai. La compagnie interprétera aussi Dissident, il va sans dire autour du sentiment d’être inadapté au monde.
Dans le cadre de leur projet Mythologinarium, une réactualisation loufoque des mythes, les Gentils reprennent leur spectacle de théâtre musical Show muse go on en mars. Durant l’hiver, ils seront en résidence au Théâtre 145 en vue d’une création à la rentrée qui s’inspirera du chant des sirènes.
Chacune sera présente pour le week-end d’ouverture les 20, 21 et 22 septembre. Toute l’année, elles proposeront des rendez-vous participatifs au public (chantoirs, escape games). Des temps de proximité (bords plateaux, ateliers de pratique…) seront également animés par d’autres artistes accueilli-es cette saison : la compagnie Lamento, la compagnie Melta, le collectif Petit Travers…
Ouverture de la billetterie le 28 août 2024.
Informations complémentaires
Théâtre de Grenoble
4 rue Hector-Berlioz 38000 Grenoble