Anaïs Truant : ciné sans complexe

Je viens d’un milieu rural et populaire où regarder des films en famille m’a donné un amour simple du cinéma. J’ai une formation centrée sur les publics et j’ai commencé à travailler dans de petites salles de proximité. Un parcours qui nourrit aujourd’hui son projet : Valoriser nos collections et montrer que le patrimoine peut parler à tout le monde. Dans la programmation, on ne s’interdit rien, du cinéma finlandais à Bridget Jones en passant par Godard... Un bon film est un film qu’on aime ! .
Régulièrement, des cycles invitent à explorer des thématiques sensibles ou engagées. Jusqu’en décembre, « C’est la vie » fait la part belle à l’émotion avec notamment un focus sur « Les Filles de 1964 » : des réalisatrices (Noémie Lvovsky, Valeria BruniTedeschi...) qui dressent des portraits sincères de femmes libres et attachantes. Cette invitation à faire l’expérience de l’altérité s’appuie sur un accompagnement durant les séances pour mettre en contexte, donner un sens supplémentaire et rappeler que le cinéma ne se consomme pas, il se partage.