L’ouverture de Neyrpic a déjà eu des conséquences pour les commerces grenoblois puisque plusieurs enseignes locomotives ont déserté le centre pour Saint-Martin d’Hères.
Quelques jours auparavant, la majorité métropolitaine votait la multiplication par deux de la taxe sur les locaux commerciaux vacants. Une décision qui démontre l’état d’esprit des élus : à leurs yeux, si les commerces sont vacants, la faute en revient aux propriétaires.
Les commerces de proximité sont déjà lourdement impactés par les problèmes d’attractivité et d’accessibilité, en raison des politiques menées par la majorité municipale et métropolitaine : tarifs prohibitifs du stationnement, suppression de places, espace public repoussoir (malpropreté, incivilités, sécurité…).
L’ouverture de Neyrpic va encore davantage les affaiblir. L’hypocrisie des élus à ce sujet est totale car ils en sont responsables. La majorité métropolitaine a voté pour Neyrpic, et les élus d’Éric Piolle qui auraient pu l’empêcher n’ont rien fait en ce sens.
Nous avons demandé à Éric Piolle et Christophe Ferrari de suspendre le doublement de la taxe sur les locaux vacants et de suspendre le projet de réaménagement de l’Avenue Jeanne d’Arc, afin de sauver un des derniers quartiers bénéficiant de commerces diversifiés. Ils ne peuvent pas continuer à dérouler leur politique sans prendre en compte la réalité des rideaux baissés.
Alain CARIGNON, Charah BENTALEB, Nathalie BÉRANGER, Brigitte BOER, Chérif BOUTAFA, Dominique SPINI
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