À Grenoble, le mandat n’est pas terminé et la liste des mises en cause des élus de la majorité dans des enquêtes et condamnations est déjà longue :
- 01/22 : Recours contre le financement de 12 000 € par la ville d’un abri pour les Gilets Jaunes sur le domaine public
- 02/23 : Ouverture d’une enquête par le procureur pour soupçons de favoritisme pour 2 marchés attribués par le CCAS sans appel d’offres à l’entreprise Toutenvélo dont le dirigeant est conseiller départemental EELV, soutien d’Éric Piolle et compagnon de Margot Belair adjointe à l’urbanisme de Grenoble
- 09/23 : Condamnation pour favoritisme d’Éric Piolle pour l’attribution de marchés publics sans appel d’offres à une association proche de la majorité pour la fête des tuiles
- 06/24 : Ouverture d’une enquête par le procureur pour concussion visant le maire et Élisa Martin, conseillère municipale, ex-1re adjointe devenue députée, qui aurait perçu 400 € / mois en liquide pour arrondir ses fins de mois pendant plusieurs années.
- 07/24 : Condamnation pour favoritisme de Claus Habfast, conseiller municipal et ex-président d’Alpexpo, pour non-respect des règles de la commande publique
Tout citoyen attend de ses élus qu’ils soient intègres et honnêtes. Malheureusement à Grenoble, la majorité préfère les opérations de com’ autour de la signature de chartes qu’elle ne respecte pas (Charte Anticor en 2014 et Charte éthique « maison » en 2020) et s’érige régulièrement en donneuse de leçon sur la probité. Pourtant les faits sont là et ils témoignent d’une réalité beaucoup moins exemplaire…
Émilie CHALAS et Delphine Bense
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