Sabine Lavorel pose dans un parc.
© Sylvain Frappat

Campus : sur les bancs de la transition

Visant la réduction de 5% par an de ses émissions de gaz à effet de serre, l’Université Grenoble Alpes (UGA) amplifie la réduction de son empreinte écologique.

Environnement

Par Alice Colmart, publié le 26 déc. 2024

Article

Moins 35% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 2019 : c’est le défi que s’est fixé Sabine Lavorel, vice-présidente à la transformation écologique de l’UGA depuis septembre dernier. Avec son équipe, elle a défini plusieurs objectifs ambitieux. Dont celui de renforcer les formations et les campagnes de sensibilisation à destination des personnels et des étudiant-es.

La question des mobilités sera notamment abordée. Privilégier le train plutôt que l’avion lors des stages à l’étranger me semble nécessaire. Nous encourageons aussi les usagers et usagères du campus à se tourner vers des mobilités actives. Le vélo, par exemple, n’entraîne pas d’effets aussi néfastes que la voiture sur la biodiversité du campus.

D’autant que, depuis 2021, le campus est labellisé refuge LPO, le plus grand de l’Isère. Ce label exige notamment de l’UGA de limiter les pratiques et les produits susceptibles d’impacter la faune et la flore sauvages.

Main dans la main pour le climat

Autre source importante d’émissions de gaz à effet de serre : les achats. Une réflexion est menée afin de mutualiser les équipe-ments de recherche entre les laboratoires. D’ailleurs, sur les quelque 71 laboratoires que compte l’UGA, la moitié ont réalisé leur bilan carbone. Ce qui nous permettra de dresser des plans d’action pour réduire leur empreinte.

Notons enfin que Sabine Lavorel souhaite soutenir les projets menés par les étudiant-es autour de la thématique du climat. L’idée est de leur apporter des financements, des ressources humaines et un accompagnement technique.