À Éric Piolle, fervent partisan de la dépénalisation du cannabis, nous rappelons les conséquences néfastes de la drogue sur la santé (atteinte du système cérébral, troubles psychotiques, dépendance…) et sur la sécurité (accidents de la route mortels, insécurité liée à son trafic…).
À Éric Piolle qui jette le soupçon sur les élus et les personnels politiques du parlement et du gouvernement en réclamant que tous subissent des tests de recherche de stupéfiants, nous suggérons de commencer par tester ses propres élus.
À Éric Piolle qui ne cesse de parler de la finitude des ressources naturelles, nous rappelons que la culture du cannabis contribue à épuiser les ressources et polluer l’environnement : sa culture en intérieur génère entre 2 300 et 5 200 kg de CO2 par kilo de fleurs séchées et en extérieur elle contribue à des pénuries d’eau, des pertes de diversité biologique et utilise des volumes importants d’engrais et de pesticides.
Comme l’a rappelé la préfète de l’Isère, la drogue tue. Sans acheteur, pas de trafic, et sans consommateur pas de violences induites qui gangrènent notre ville. La responsabilité des consommateurs est majeure et doit être sanctionnée car la légalisation du cannabis comme le réclame Éric Piolle n’empêchera en aucun cas l’assèchement des trafics associés.
Dans la douzaine de pays dans le monde ayant opté pour la légalisation du cannabis, les résultats ne sont pas aussi bons qu’escomptés. La légalisation en Californie il y a 10 ans n’a pas permis d’éradiquer le marché noir à cause des impôts et de la réglementation. Quant au Canada, il a vu son nombre de consommateurs exploser.
Pour faire face au fléau des narcotiques, les moyens dédiés à la prévention dans les collèges et les lycées doivent être significativement augmentés tout comme ceux dédiés à la prise en charge médicale de l’addiction aux stupéfiants. Les jeunes doivent être informés sur les risques afin de les protéger. Ils sont encore beaucoup trop nombreux à attribuer une image positive au cannabis et à ne pas percevoir sa dangerosité sur le bon développement de leur cerveau. Seule une prise de conscience massive et collective contribuera à diminuer significativement l’usage des stupéfiants.
Émilie CHALAS et Delphine Bense
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