Nous devions jouer le maintien en N (la 2e division française, NDLR) cette année
, sourit Mattias Zangara, l’entraîneur de l’équipe. Mais c’est bien une accession inattendue au plus haut niveau national que sont allées chercher les Griffonnes cet hiver.
Nous avions le plus petit budget du championnat et la plupart de mes joueuses étaient déjà là quand on évoluait en National 2, il y a deux ans. Elles ont montré des valeurs incroyables tout au long de la saison et un état d’esprit à toute épreuve. C’est peut-être aussi le fait d’évoluer ensemble depuis longtemps – même si on dépend beaucoup des allées et venues des étudiantes dans notre club, nous avons finalement connu assez peu de mouvements - et d’avoir déjà connu une montée qui a été notre principale force.
On savoure !
Jamais, depuis sa création en 1985, le HCG n’avait atteint un tel niveau de compétition. À partir de décembre prochain, on va se frotter à ce qu’il y a de mieux en France… Forcément ce sera un peu d’appréhension, le défi est grand mais pour l’instant, on savoure !
Les Grenobloises n’en auront toutefois pas profité très longtemps puisqu’après quelques jours de coupure elles se sont vite emparées à nouveau de la crosse. Cette fois-ci pour préparer la saison de hockey sur gazon, qui débute dès la fin de ce mois de mars.
