Variétés de chênes, tilleuls, frênes, pins sylvestres, viornes, argousiers... L'idée de ce chantier participatif est de donner naissance à une forêt naturelle composée de dix-neuf espèces différentes, locales et indigènes. Quelques essences méditerranéennes composent le tableau, en anticipant un climat de plus en plus sec.
«Nous plantons ici sur un terrain appartenant à la Ville, dans la continuité de ce qui a été fait alentour, avec le talus planté massivement l'année dernière, la Prairie...», contextualise Gilles Namur, adjoint aux Espaces publics, à la Nature en ville, aux Mobilités, à la Biodiversité et à la Fraîcheur.
Au préalable, la terre a été retournée par l'équipe du service Espaces verts sur vingt centimètres avec un mélange de compost, ce qui évite l'utilisation d'engrais. Une couche de copeaux de bois issus de l'élagage de la végétation grenobloise recouvre l'ensemble, conservant ainsi la fraîcheur du sol.
Si on veut végétaliser de plus en plus, il faut apprendre à minimiser les interventions et les coûts ; apprendre à faire plus simplement, c'est possible
, précisent les membres de l'équipe. De nombreux acteurs et structures du quartier sont venus prêter main forte sur ce chantier, avec des enfants. Et maintenant... patience pour la pousse !
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