La gérante pose dans son magasin.
© Sylvain Frappat

Lili Rose, l’institution chic

En installant son magasin de dépôt-vente Lili Rose rue de Stalingrad, en 2004, Lydie s'est inscrite en précurseure dans une philosophie anti-gaspillage et une nouvelle façon de consommer.

Economie

Par Alice Colmart, publié le 1 sept. 2022

Article

Une décoration épurée, charmante, des vêtements de marques de haut vol... Cela fait 18 ans que Lydie tient Lili Rose, une boutique de dépôt-vente qui se fait détrousser tous les jours de ses plus belles pièces.

En tant que «shopping addict», Lili consommait à l'époque beaucoup de vêtements et se retrouvait face à la difficulté de les revendre. Il n'y avait pas le réseau de revente Vinted et on ne tirait pas grand-chose des brocantes... J'ai donc décidé d'ouvrir ce dépôt-vente. Tout le monde trouvait ça farfelu ! Et aujourd'hui, ces concepts rencontrent un grand succès.

Le luxe de seconde main

Le principe est simple. Vous venez avec vos pièces et fixez un prix avec Lili. Une fois qu'elles sont vendues, la moitié du prix vous est reversée. Mais attention, la sélection à l'entrée est rude : les vêtements retenus doivent être jeunes et fringants, dans le vent, en parfait état, lavés, repassés et de saison s'il vous plaît. Lili ne propose que des marques, et les revend à moitié prix ou au tiers.

De quoi faire de belles affaires ! Quant aux produits retoqués, ils ne restent pas sur le carreau, mais peuvent être confiés à une association voisine, la Ressource.

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