L'organisation est dimensionnée à l'ambition de ses contenus. Sa préparation et sa mise en œuvre ont impliqué de nombreux acteurs culturels locaux, des associations, des entreprises et différents services de la Ville.
Une dynamique très large, mise en musique pour une programmation brodée autour d'ateliers de sensibilisation, visites de sites, conférences d'expert-es, projections de films et autres expositions couvrant de nombreux sujets.
Le local en résonance avec l'international
Cette Biennale-là ne ressemblera pas à la précédente, dont on se souvient qu'elle fut organisée en distanciel en pleine pandémie du Covid. Cette édition renoue enfin avec l'espace public. Elle s'inscrit aussi dans la continuité de Grenoble Capitale Verte de l'Europe 2022, dont elle prolongera les riches débats lancés, que ce soit à propos de mobilités, de nouveaux modes d'habitat ou de production relocalisée par exemple.
Cinq parcours thématiques ont d'ailleurs été fixés pour structurer le programme : Grenoble 2040, Agriculture et Alimentation, Nature et Biodiversité, Solidarités internationales et enfin Culture. D'abord tournée vers les initiatives locales, la Biennale permettra également de découvrir des actions menées à l'échelle européenne, voire internationale, pour à la fois inspirer de nouvelles pratiques et renforcer le sentiment d'une énergie commune au bénéfice de l'humain sur une planète plus vivable.
Partager les sourires autant que les idées
Alors que la crise climatique et du vivant s'aggrave, la Biennale des Villes en transition s'efforce ainsi de remettre du baume au cœur. Ces quatre jours tracent les lignes d'une nouvelle action publique, remettant les territoires locaux et les citoyen-nes au premier plan dans la nécessaire réorientation de notre système économique et social.
L'événement s'adresse à toutes et à tous, y compris les plus jeunes, comme l'illustre la mise à disposition d'une boîte à jouets, pour inviter les enfants à se saisir des avantages du recyclage, de façon ludique. L'imbrication de la Fête des Tuiles dans la Biennale doit renforcer le sentiment que l'avenir de nos villes, s'il doit passer par de nouvelles révolutions, peut aussi s'écrire joyeusement.