Le parc Paul Mistral bénéficie d'une gestion classique.
Le parc Paul Mistral bénéficie d'une gestion classique.

© Auriane Poillet

Connaissez-vous les différents modes de gestion des espaces verts à Grenoble ?

Face aux conséquences du changement climatique, le service Nature en ville adapte ses pratiques pour respecter toujours davantage l'environnement. Environ 200 agent-es s'occupent quotidiennement des espaces verts grenoblois par une gestion différenciée en fonction des usages. Il existe trois modes de gestion que l'on retrouve souvent au sein d'un même parc.

Environnement

Par Auriane Poillet, publié le 3 mai 2023

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Gestion classique

Sur ce type de gestion, on retrouve quelques caractéristiques du mode de gestion ornementale,comme la taille régulière ou l'utilisation de plantes annuelles dans les massifs fleuris. La pelouse est tondue à 10 centimètres du sol et l'arrosage est manuel. Ce type de gestion est visible dans le parc Paul-Mistral ou Georges-Pompidou, par exemple.

Gestion naturelle

En gestion naturelle, il n'y a pas de tonte mais un fauchage qui est réalisé une à deux fois par an. Les végétaux sont locaux, vivaces et on retrouve des prairies fleuries. Il n'y a ni traitement, ni engrais organique, ni arrosage. Une taille de dégagement peut être réalisée si besoin. On peut observer cette gestion naturelle notamment au parc Bachelard ou Jean-Verlhac. C'est ce mode de gestion qui est désormais privilégié à Grenoble, notamment depuis le Covid.

Gestion ornementale

C'est le mode de gestion où les jardiniers et les jardinières maîtrisent le plus les végétaux. La taille est régulière. Les plantes annuelles sont utilisées pour fleurir les massifs. La pelouse est systématiquement tondue à cinq centimètres du sol. L'arrosage est automatique. On retrouve ce type de gestion dans les roseraies du jardin de Ville, du parc Paul-Valérien-Perrin ou du jardin des Plantes Joséphine-Baker.