La profession d'animatrice périscolaire s'est imposée à Valérie Delvas, 47 ans, à la manière d'un déclic. Après plusieurs années dans la vente et la restauration, elle s'est rendu compte que le domaine de l'enfance a toujours fait partie de ses centres d'intérêt. «J'ai toujours eu l'habitude de m'occuper des enfants des autres !», explique-t-elle.
Passion, bienveillance et créativité
En 2014, elle postule ainsi à la Ville de Grenoble et débute au sein de l'école élémentaire du Jardin de Ville, où «aucun diplôme spécifique n'est requis pour exercer», précise Valérie Delvas. Là, elle apprend les bases du métier et ses différents temps d'intervention : avant ou après l'école, sur le temps du midi ou pendant les activités périscolaires.
J'ai vite pris conscience que, pour faire ce métier, il fallait être passionnée, faire preuve de bienveillance et d'écoute.» Valérie a ensuite été amenée à travailler au sein de différentes écoles, s'est «confrontée à plusieurs publics
et a gagné en compétences comme en créativité
.
Cette dernière caractéristique est intrinsèque au métier d'animatrice périscolaire : «Notre profession consiste à savoir créer des concepts d'animation et à renouveler nos idées», confie-t-elle.
L'année dernière, Valérie a demandé à intervenir dans une seule et même école, Le Verderet, tout en étant animatrice en centre de loisirs. Une complémentarité de statuts que la Ville de Grenoble autorise. Concilier deux activités est quelque chose d'enrichissant pour moi.
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