La municipalité sortante a trop souvent cédé à la facilité d'un raisonnement selon lequel, parce que les plus pauvres sont les premières victimes de la pollution environnementale et de la crise climatique, « tout ce qui est écologique [serait] social ». Cette erreur d'analyse a amené l'équipe en place à faire des choix irresponsables : réduction des budgets des associations sportives et socioculturelles, réduction des services publics et fermeture d'équipements dans les quartiers populaires, volonté de privatiser le bailleur social Grenoble Habitat...
Les solutions à la crise écologique ne résolvent pas a priori la crise sociale, et parfois l'accentuent. Une énergie plus chère, c'est à la fois un prix à la pompe plus élevé, le froid dans les logements mal isolés, l'explosion du coût de l'alimentation... Ces exemples illustrent qu'au moment où l'humanité atteint les limites de la planète, la question de la répartition des richesses et des pouvoirs est plus que jamais exacerbée.
Il faut placer la justice sociale au cœur de la politique municipale afin de donner aux plus démunis le pouvoir de lutter contre la crise climatique.
Il est en effet possible, voire impératif, de relier l'impératif écologique et le progrès social dans un même repère, constituant la boussole de la gauche.
Nous voulons replacer la Ville au cœur des coopérations avec la Métropole et les territoires voisins, nous voulons voir grand et construire en collectif plutôt que d'opposer les visions. Nous voulons que nos enfants vivent dans une société plus juste, plus tolérante, plus libre et plus durable que la nôtre. Construire Grenoble pour aujourd'hui et pour demain c'est bâtir ensemble un projet de long terme démontrant notre attachement au bonheur de toutes les générations actuelles et futures.
Cécile CENATIEMPO, Romain GENTIL, Hassen BOUZEGHOUB
Contact : groupe.nasa@grenoble.fr