Adapter la gestion des espaces verts
Avec plus de 200 hectares de parcs et jardins à entretenir et sublimer, le service Nature en ville s’organise et met en œuvre une gestion adaptée à chaque lieu, pour que nature et habitants cohabitent harmonieusement.
Pratiques plus respectueuses de l’environnement
A l’heure du changement climatique et de la transition écologique, la gestion des espaces verts évolue vers des pratiques toujours plus respectueuses de l’environnement et pérennes dans le temps.
Les objectifs
- Rendre l’environnement urbain plus résilient, c’est-à-dire capable de mieux résister à des évènements climatiques extrêmes (sécheresses, fortes pluies).
- Améliorer le cadre de vie des habitants et préserver leur santé en bannissant les produits phytosanitaires et en utilisant des énergies propres.
C’est pourquoi la ville favorise désormais une gestion plus naturelle de ses espaces verts.
Gestion différenciée des espaces verts
La gestion différenciée est le fait d’affecter une fonction à chaque surface d’espace vert. Elle oriente ainsi le travail du jardinier : usage de plantes vivaces ou annuelles, fréquence de tonte, complexité des massifs floraux… Elle assure un équilibre entre accueil du public, fonction décorative, zone refuge pour la biodiversité… À chaque espace vert sa fonction !
3 classes de gestion
Naturelle
- 114 hectares.
- Privilégie la biodiversité locale en favorisant la végétation spontanée et en constituant des zones refuges et nourricières pour la faune sauvage.
Classique
- 120 hectares.
- Privilégie l'aspect pratique pour les usagers tout en permettant une cohabitation avec le vivant, grâce à la création de zones refuges dans les lieux les moins fréquentés.
Ornementale
- 10 hectares.
- Privilégie l'esthétique, le savoir-faire horticole des agents et la valeur patrimoniale des végétaux. Evolution vers une gestion plus durable et sobre (plantes vivaces, eau...).
La gestion naturelle est plus harmonieuse et plus en cohésion avec la nature qui nous entoure.
Concrètement, cela signifie :
- Utiliser des plantes vivaces plutôt qu’annuelles dans les massifs fleuris.
- Faucher en laissant plusieurs centimètres de végétation, plutôt que de tondre à ras.
- Faire pâturer des brebis plutôt que de tondre pour préserver l’équilibre naturel de certains espaces.
- Des zones refuges pour la faune et la flore spontanée.