Aux fourneaux
Céline est la cheffe de l’équipe (que l’on appelle «brigade») de la cuisine centrale qui est composée de 7 cuisinières et cuisiniers. Ce sont des personnes professionnelles diplômées, passionnées, créatives et gourmandes… comme toi.
Les 4 saisons
Pas de fraises en hiver ni d’asperges à l’automne, ni de potimarron en plein été : c’est mille fois meilleur et beaucoup plus naturel de manger des fruits et des légumes frais et de saison. Tu peux t’amuser à les repérer en allant faire les courses au marché ou en découvrir quelques-uns dans les six vergers de la Ville de Grenoble !
Le savais-tu ?
Manger bio, cela veut dire que les produits qui sont utilisés pour cuisiner (les légumes par exemple, ou la farine) sont bio ! Bio, cela veut dire que l’agriculture pour les produire respecte la nature et la santé. L’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques de synthèse. On utilise des solutions naturelles. Les coccinelles, par exemple, sont une bonne solution pour lutter contre certains pucerons qui dévorent les plantations.
Régal des yeux
Il n’y a pas que la bouche qui sert à apprécier les aliments. Tout commence par les yeux, c’est pour cela qu’un plat plein de couleurs et beau donne faim.
Petits prix
Manger à la cantine, c’est pour tous les enfants ! Le prix n’est pas un frein. Lorsque les familles ont des difficultés financières, la Ville de Grenoble propose des tarifs adaptés : le repas varie ainsi entre 0,75 euro et 8,56 euros.
Pourquoi manger bio ?
Pour respecter la nature car le bio évite les pesticides qui abîment l’environnement. Manger bio, c’est aussi prendre soin de ta santé en consommant des produits sains, de préférence cultivés près de chez toi. Ils sont reconnaissables à leur petite étiquette verte et aux deux lettres «AB» qui signifient «agriculture biologique».
95 000 repas
C’est le nombre de repas préparés, chaque jour, par la cuisine centrale et servis aux enfants grenoblois qui mangent à la cantine. Pour élaborer ces 95 000 repas quotidiens, les cuisinières et cuisiniers utilisent deux à trois tonnes de marchandises par jour. Les repas sont servis aux 72 écoles maternelles et élémentaires publiques et aux 56 restaurants scolaires grenoblois.
Par l’odeur alléchée…
L’odeur est très importante aussi : n’oublie jamais que ton nez te donne des informations sur la qualité de ce que tu manges et que la bouche et le nez sont complémentaires. L’odeur peut aussi raviver des souvenirs. En goûtant quelque chose, il se peut que ta mémoire se réveille et te rappelle la première fois que tu avais goûté ce plat. Marcel Proust, un grand écrivain, avait décrit ce moment dans son livre À la recherche du temps perdu, lorsqu’il parlait des madeleines…
Record
1,3 tonne de pommes de terre, 350 litres de crème, 4 kilos d’ail : c’est avec ces ingrédients qu’a été réalisé à Grenoble, en 2022, le plus grand gratin dauphinois du monde. Il mesurait 23 mètres carrés : la taille de ton salon !
Le savais-tu ?
La région grenobloise et ses environs possèdent de nombreuses spécialités comme la raviole, ce petit carré de pâte rempli de farce. Sa recette a été mise au point en 1882 ! La batavia, une salade rouge, cousine de la laitue, elle aussi, est grenobloise : on la reconnaît à ses feuilles brillantes, ondulées et craquantes. La batavia est même un peu sucrée. Tu peux en trouver au marché ! Si tu la dégustes avec des noix de Grenoble, du bleu du Vercors-Sassenage ou du fromage Saint-Marcellin, tu auras l’impression de te promener dans les paysages de ta région ! Tous ces produits sont cultivés et fabriqués ici.
Bon à savoir
Avec ton école, tu peux visiter la cuisine centrale où sont préparés les repas des cantines : c’est passionnant et étonnant ! Tu sauras pourquoi il faut porter une blouse, des gants, une charlotte (une sorte de bonnet), des chaussures de cuisine… Tu sauras aussi quel est le pourcentage des produits bio dans les menus, combien de personnes travaillent au total, ce qu’est une « zone froide », et bien d’autres choses.
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