Tout le monde connaît le Musée dauphinois, mais ses jardins ? Méconnues, les terrasses qui jadis prolongeaient l’ancien couvent de Sainte-Marie-d’En-Bas* sortent de l’oubli pour offrir aux visiteurs une bouffée d’air et d’histoire. Le travail accompli pour recréer ce théâtre de verdure a été colossal** :
L’objectif était à la fois de rendre le site accessible et d’être respectueux du lieu, classé Monument Historique
, explique le paysagiste Cédric Gallet, qui a travaillé sur le projet avec le concours de Pierrick de Vaujany, architecte du patrimoine. Des archives sont ressortis de nombreux dessins des jardins historiques : celui de la chapelle, le médicinal, le verger mais aussi le potager, sans oublier la partie viticole qui, sur la Bastille était importante à l’époque où l’eau n’était pas potable.
Sept terrasses, désormais plantées de 54 arbres et 250 espèces végétales, inspirées d’une palette méditerranéenne, leur rendent hommage. On déambule avec délice entre les robiniers, les cyprès, le houx et la sauge, d’autant que les simples cheminements en granulat naturel, parfaitement raccords avec l’esprit patrimonial du lieu, permettent à tout le monde de circuler et de contempler par-delà les petits toits rouges, comme le faisaient les Visitandines, le grand paysage de Grenoble.
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