Une première étape en février consistait en l'application d'un biocide pour débarrasser les surfaces des mousses et autres lichens. Cette phase est une préparation au «nettoyage» en tant que tel de l'œuvre, le micro-sablage. Des grains sont projetés à haute vitesse pour retirer les éléments qui salissent l'œuvre.
Cela va avoir un effet de micro-gommage, c'est-à-dire que les tags ou la pollution, toutes les traces qui ne sont pas homogènes vont être retirées au moment du sablage
, explique Marie Courseaux, qui s'active en binôme autour des sculptures dans le Jardin des dragons et des coquelicots, devant la MC2.
Nouvelle solution
La problématique des tags à Grenoble est récurrente et se révèle une tâche sans fin pour les personnes chargées de les enlever, mais aussi néfaste pour les surfaces. Une nouvelle solution anti-graffiti, non intrusive, est à l'étude.
C'est une protection de surface qui sert d'interface entre le support en pierre et la peinture. Au lieu de venir nettoyer à même le support de l'œuvre, on enlève uniquement la peinture avec la pellicule de protection et ça n'endommage pas le support
, conclut la restauratrice.
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