Les hirondelles, de retour à Grenoble ?

Elles vivent en colonies et sont fidèles à leur site de nidification. Elles ont besoin de boue pour construire leur nid. C'est pour ça que les zones de travaux et les points d'eau sont favorables à leur installation, raconte Fabien Hublé, chef de projet Trame verte et bleue à la LPO Isère qui fête cette année les vingt ans du suivi de cette espèce à Grenoble et dans la métropole grenobloise.

Protéger les nids

Sur cette période, il y a eu une augmentation de 20% de nids malgré trois années de pertes. Trois colonies ont été observées dans le secteur De Bonne, le quartier de la Capuche et le secteur de la gare et de la Presqu'île, jusqu'à la confluence du Drac et de l'Isère. Ce dernier groupe d'hirondelles compte 48 nids. 18 individus ont été comptés à la Presqu'île.

«C'est une espèce qui chasse les insectes en vol, dont les moustiques. Elle subit le déclin des insectes avec environ 25% d'insectes à manger en moins. Il ne faut surtout pas détruire les nids. Le mieux est de contacter la Ville ou la LPO pour trouver des moyens afin de cohabiter avec les hirondelles.»

Les hirondelles ne doivent pas être confondues avec les martinets, très présents dans le ciel grenoblois de mai à juillet, qui n'ont pas les mêmes exigences écologiques.