Au-delà de l'apprentissage du code de la route, ces formations sont aussi l'occasion de créer du lien et d'instaurer un dialogue entre la Ville, les équipes de la Police municipale et les livreurs et livreuses à vélo. Ils et elles ont pu être sensibilisés à la sécurité des usager-es de la route et ont pu faire remonter leurs préoccupations : difficultés à se faire assurer ou vol de vélo, par exemple.
Accès aux droits
Deux questions sont également au cœur des échanges : la sécurité routière et l'accès aux droits. Depuis plus d'un an, une salle leur est réservée à la Maison des Habitant-es Centre-ville tous les mardis de 14h à 17h. Ces réunions sont l'occasion de s'organiser et d'échanger mais aussi d'être orienté-e en fonction des besoins. Certain-es ont pris rendez-vous avec une écrivaine publique ou un conseiller numérique et ont pu participer à des ateliers sociolinguistiques.
Depuis quelques mois, ces travailleurs et ces travailleuses se sont aussi monté-es en association : l'Adali, l'association pour les droits et l'accompagnement des livreurs indépendants. Cette démarche leur a permis de faire une demande de local pérenne pour se réunir, se reposer entre deux courses et se mettre à l'abri du froid et des intempéries.