Il existe déjà un bassin utilisé depuis l'origine comme lieu de baignade et de rafraîchissement. Mais l'eau du bassin n'est pas propre (pollutions d'origines humaine, animale et chimique) et la baignade actuelle n'est pas surveillée et donc pas autorisée.
Pourquoi ne pas laisser le bassin tel qu'il est ?
Le bassin actuel a été construit il y a cinquante ans et comporte de nombreuses fuites. D'avril à novembre, il est rempli avec de l'eau prélevée directement dans la nappe phréatique et vidangé toutes les deux à trois semaines. Cela représente un volume annuel d'environ 60 000m3 d'eau, qui part à l'égout, le système hydraulique actuel ne permettant pas de la revaloriser. Le projet prévoit de diviser par cinq le volume d'eau consommé.
Quelle sera la taille du futur lac ?
Ce lac sera aménagé en lieu et place du bassin actuel. Il sera composé de deux zones : le bassin de baignade et le jardin filtrant (l'eau du bassin sera traitée et recyclée par un système de filtration naturelle, sans produits chimiques). Le bassin de baignade, d'une surface de 2 500m², aura plusieurs niveaux d'eau afin d'accueillir tous les publics. Les deux buttes qui bordent le lac au nord et au sud seront préservées. Le jardin filtrant sera entouré d'une zone humide plantée qui favorisera la biodiversité et accueillera une mare pédagogique.
Comment pourra-t-on accéder à la baignade ?
La capacité d'accueil, en cours d'étude, sera de quelques centaines de baigneurs et baigneuses par jour. Gratuit, l'accès au lac sera possible pendant la saison de baignade et les horaires d'ouverture. La zone sera clôturée, à la fois pour protéger l'eau des pollutions éventuelles (déjections canines, déchets, etc.) et pour réguler le nombre de baigneurs et baigneuses présents dans le bassin (afin de préserver la qualité de l'eau). La baignade sera surveillée et les jeunes enfants devront être accompagnés par un-e adulte. En plus du lac, des jeux d'eau seront installés sur l'espace public, à proximité de la future Halle Iris.
Le lac sera-t-il en eau toute l'année ?
Contrairement à aujourd'hui, le lac sera en eau toute l'année, mais la baignade ne sera ouverte qu'en été. Le reste de l'année, le niveau d'eau sera abaissé et les abords du lac resteront accessibles à toutes et tous. Le coût de cette baignade urbaine est estimé à 4,2 millions d'euros. Il comprend notamment : la démolition du bassin existant et la construction du nouveau bassin, la création du système hydraulique et du jardin filtrant, l'installation de vestiaires, douches, sanitaires, l'aménagement des abords du lac (clôtures, cheminements, placette avec jeux d'eau). De nombreuses études, démarches réglementaires et techniques sont nécessaires : les travaux, qui vont durer un an, devraient commencer en 2025.